Débat enflammé autour de l’utilisation des langues de travail : Aziz Traoré et Abdoulaye Aziz Diop sur le devant de la scène
Le passage d’Aziz Traoré et Abdoulaye Aziz Diop dans l’émission « Waati » a suscité une vive agitation sur les réseaux sociaux, laissant les internautes divisés autour de la question de l’utilisation du bamanakan et de l’arabe comme langues de travail. Alors que ces deux invités ont défendu des positions diamétralement opposées, le débat qui s’en est suivi a été à la fois animé et contradictoire.
Aziz Traoré a plaidé en faveur de l’utilisation du bamanakan comme langue de travail, soulignant que la connaissance passe avant tout par la langue. Selon lui, favoriser l’usage des langues locales est essentiel pour le développement d’un pays et offre une meilleure compréhension et participation de la population.
En revanche, Abdoulaye Aziz Diop a fermement défendu l’idée de l’arabe comme langue de travail, arguant qu’il n’y a pas assez de connaissances disponibles dans le bamanakan. Il a souligné la nécessité de créer et de travailler avec une base de connaissances en arabe pour promouvoir le développement du pays.
Ce débat contradictoire a soulevé des questions cruciales sur l’identité culturelle et linguistique du Mali, ainsi que sur les moyens les plus efficaces de favoriser son développement. Alors que certains soutiennent l’importance de préserver et de promouvoir les langues locales pour une meilleure inclusion sociale, d’autres plaident en faveur de l’utilisation de langues plus répandues à des fins pratiques et économiques.
Malgré les divergences d’opinions, ce débat a mis en lumière l’importance cruciale de la question linguistique dans le contexte malien, ainsi que la nécessité d’un dialogue constructif et inclusif pour trouver des solutions viables et équilibrées. En fin de compte, il est clair que la question de la langue de travail demeure un sujet complexe et multifacette qui mérite une réflexion approfondie et une action concertée.
