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Glace à Bamako : Un sachet entre 100 F CFA, 500 F CFA, etc.

Dans les rues animées des villes africaines, le mois sacré du Ramadan apporte avec lui des défis uniques, notamment la recherche désespérée de glace pour rompre le jeûne. Dans cette période de chaleur intense, la glace devient un bien précieux, mais son acquisition se transforme souvent en un véritable parcours du combattant.

L’un des principaux obstacles est les coupures électriques intempestives, qui sont monnaie courante dans de nombreuses régions. Ces interruptions fréquentes privent les gens de leur accès à la réfrigération, rendant la production et la disponibilité de glace incertaines.

Face à cette pénurie croissante, les vendeurs de glace augmentent leurs prix, tirant profit de la demande désespérée. Des portions de glace, autrefois accessibles, sont désormais vendues à des prix exorbitants allant jusqu’à 1000 francs CFA, un fardeau financier pour de nombreuses familles.

Cette situation soulève des préoccupations quant à l’accès équitable à des produits de base pendant le Ramadan. Les gouvernements et les organisations locales doivent intensifier leurs efforts pour garantir un approvisionnement adéquat en électricité et stabiliser les prix des produits essentiels comme la glace.

Alors que les fidèles musulmans observent leur jeûne avec dévotion, la simple quête de glace pour briser ce jeûne devient un rappel poignant des défis auxquels sont confrontées de nombreuses communautés en Afrique.

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