L’AES quitte la Francophonie (Politique)
Le 18 mars 2025, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision a été officialisée par un communiqué conjoint de leurs ministres des Affaires étrangères, marquant ainsi une rupture historique avec une organisation qu’ils avaient contribué à fonder il y a 55 ans.
Les trois pays, réunis au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), expriment leur mécontentement face à l’attitude « condescendante » et « instrumentalisée » de l’OIF. Ils déplorent des sanctions sélectives, qu’ils jugent influencées par des enjeux géopolitiques, et l’absence de soutien dans leurs transitions politiques respectives. Selon eux, l’OIF n’a pas su défendre leurs intérêts nationaux et n’a pas respecté leur souveraineté.
En choisissant de se retirer, le Burkina Faso, le Mali et le Niger réaffirment leur volonté de s’affirmer sur la scène internationale, loin de l’influence d’une organisation perçue comme déconnectée de leurs réalités. Ce geste marque une rupture symbolique, mais aussi un tournant dans la dynamique politique et diplomatique de la région.
